Alors que la Ville de Marseille était l’une des plus endettées de France en 2020, l’équipe municipale a réussi en trois ans à relever Marseille grâce à une bonne gestion budgétaire, tout en allant chercher de nouveaux financements et en investissant massivement pour les Marseillaises et les Marseillais.

UN AUDIT EN DÉBUT DE MANDAT

Dès le début du mandat, nous avons lancé un audit pour faire le point sur la situation financière de la Ville. Plusieurs éléments ont été mis en lumière, en particulier le niveau d’endettement alarmant de notre commune. Marseille remboursait, en 2019, 44 millions d’euros d’intérêts de la dette, ce qui correspond aux intérêts cumulés des six plus grandes villes de France. La dette atteignait alors 1,541 milliard d’euros.
 

ASSAINISSEMENT DES FINANCES DE LA VILLE

La baisse de la dette, loin d’être une fin, est un moyen pour développer nos politiques publiques et accéder aux crédits pour investir. En trois ans, la dette de Marseille a baissé de 145 millions d’euros. Cette bonne gestion de nos finances a été saluée par les agences de notation et notamment Fitch Ratings. Cette dernière a rehaussé la note de la Ville de Marseille. Cela nous donne, aujourd'hui, la possibilité d'emprunter à moindre coût et d'investir dans les projets d'avenir.

UNE PLACE ÉQUITABLE DANS LA MÉTROPOLE ET EN FRANCE

Après une négociation, dans le cadre de la loi 3DS, menée par le maire, Benoît Payan, la Ville de Marseille a retrouvé une place digne dans la Métropole. Cet accord prévoit, entre autres, la hausse de la dotation de solidarité communautaire de la Métropole, passant de 100 000 euros (en 2021) à 15 millions d’euros en 2023. Cette dotation atteindra 30 millions en 2024, puis 45 millions d’euros en 2025. Deuxième ville de France, Marseille devait aussi retrouver son rang dans le pays. Le maire de Marseille a convaincu le président de la République de lancer le plan «Marseille en Grand» et d’investir ainsi 5 milliards d’euros dans la transformation de notre ville.

DES BUDGETS AMBITIEUX TOURNÉS VERS L'AVENIR

Malgré une marge de manœuvre étroite, la Ville a porté, tout au long des trois dernières années, des budgets de plus en plus ambitieux. L’investissement est par exemple passé de 383,1 millions d’euros en 2020 à 457 millions d’euros en 2023. Les dépenses d’équipements ont augmenté de 30%, passant de 193 millions d’euros en 2020, à 251 millions d’euros en 2023. De plus, près de la moitié (49%) des dépenses d’équipements de la Ville sont aujourd’hui des investissements verts. Enfin, conformément à ses engagements, la majorité municipale a orienté une grande partie de ses investissements vers les écoles et l’éducation. Ainsi, à titre d’exemple, le budget des petites réparations dans les écoles a été multiplié par quatre, celui de la Petite enfance par trois.